lardé, ée
part. passé (lar-dé, dée) de larder
- 1Garni de lardons.
Mangeons ensemble, en frères, des perdrix lardées menu ; car sans lard elles sont un peu sèches vers le carême
. [Voltaire, Mél. hist. Un chrétien contre six juifs, ch. XVIII.] - 2Garni de choses que l'on compare aux bandes de lard d'une volaille.
À quoi servent tous ces rubans dont vous voilà lardé ?
[Molière, L'avare]Par extension.
Il y avait [chez Mme de Montespan] de petites chaises à dos, lardées de ployants de part et d'autre
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Cette Électre n'est autre chose que l'Oreste de Voltaire misérablement dépecé et lardé du dénouement de Sémiramis
. [Laharpe, Correspond. t. III, p. 398, dans POUGENS] - 3Percé comme avec une lardoire. Lardé de coups d'épée.
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4 Terme de boulangerie. Pain lardé, pain dans lequel il y a des parties non spongieuses ; c'est un défaut.
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